Société
Misère, précarité, conditions de vie dégradante
Les conditions de vie et de travail des journalistes ont fait réagir le syndicat national de la presse indépendante. Cependant,Le SYNAPIB a fait des doléances au gouvernement du président Patrice Talon pour le bien de la presse béninoise. Réuni en Assemblée générale extraordinaire à Cotonou, le mercredi 5 septembre 2024, le Syndicat national de la presse indépendante du Bénin demande aux autorités, le redémarrage du projet portant réforme dans la presse privée par le gouvernement dans les meilleurs délais.
« Dans les meilleurs délais parce que le SYNAPIB a déposé des propositions de solutions composées de 09 points. Et nous croyons que ces solutions proposées peuvent servir de bonnes réformes de nature à inverser la situation miséreuse en cours dans la corporation », justifie-t-il. Ses propositions, rappelle l’organisation, exigent pour être appliquées, la prise de nouveaux textes de loi; comme décret, amendement du code de l'information et de la communication du Bénin. Considérant que des centaines d'agents « au bout de 15, 20, 30 ans de carrière, vivent dans des conditions miséreuses sans la garantie de la retraite, et que pire la presse privée béninoise depuis des années chancelle dans l'accomplissement de sa mission constitutionnelle; le SYNAPIB s'oppose en tout état de cause, à toute tentative de remise en cause de la décision du chef de l'Etat », mentionne l’organisation dans son communiqué final de l’Assemblée générale rapporte Banouto