Dans les pays de l’Afrique Centrale et de l’Ouest,les pluies torrentielles et les inondations ont touché, selon un rapport de l’ONU, près de 700.000 personnes au Nigeria, Niger, Mali, Togo, en Côte d’Ivoire, en République centrafricaine, au Tchad et en République démocratique du Congo.
Les habitations, les champs agricoles et autres infrastructures socio communautaires ont été également touchés par ces inondations qui ont tout détruit sur leurs passages.
Pour le Chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, Charles Bernimolin, les conséquences des changements climatiques sont, aujourd’hui, perceptibles et deviennent plus nuisibles.
En ce qui concerne les impacts socioéconomiques , près de 25.000 hectares de terres agricoles devant servir de culture sont endommagés, des écoles, centres médicaux et sociales sont détruits par les inondations, ce qui empêche l’accès aux soins de santé et à l’éducation de base.
Le Nigéria, pays de l’Afrique de l’Ouest, a été très touché et a connu un fort taux de déplacement forcé des sinistrés à cause des inondations. À Ndjamena au Tchad, les fleuves ont franchi leur limite et obligé les habitants à devenir des personnes sans-abris.
Face à cette situation alarmante, l’Organisation des Nations Unies, pour réduire l’impact, a apporté son soutien financier et matériel dans certains pays notamment le Niger, la RDC et le Congo. Et envisage aussi de renforcer la capacité des pays africains dans la lutte contre les impacts du changement climatique.
Au regard des efforts consentis par l’ONU pour réduire l’effet du changement climatique dans le monde, les pays africains demeurent toujours sous la menace des séquelles liées aux inondations rapporte Banouto.
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