L’administration Trump a récemment doublé la récompense offerte pour toute information menant à l’arrestation de Nicolás Maduro, président du Venezuela, portant la somme à 50 millions de dollars2. Cette décision marque une intensification spectaculaire de la pression diplomatique et judiciaire exercée par Washington contre le dirigeant vénézuélien.Maduro est inculpé par la justice américaine pour narcoterrorisme, trafic de drogue et corruption, des accusations que le gouvernement vénézuélien qualifie de « pathétiques » et de « propagande politique grossière. Raisons invoquées par Trump
Accusations de narcotrafic : Maduro est soupçonné d’avoir collaboré avec des cartels pour inonder les États-Unis de cocaïne, parfois mélangée à du fentanyl, une drogue responsable de milliers de morts.Répression politique : Washington l’accuse d’avoir orchestré une répression brutale contre l’opposition, notamment lors de sa réélection contestée en 2024, jugée « illégitime » par plusieurs gouvernements occidentaux. Crise humanitaire : Le maintien au pouvoir de Maduro depuis 2013 aurait contribué à l’effondrement économique du Venezuela, provoquant une hyperinflation et une migration massive.Symbolisme politique : En doublant la prime, Trump cherche à envoyer un signal fort, plaçant Maduro au même niveau que des figures comme Oussama ben Laden, pour qui une récompense similaire avait été offerte. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large de déstabilisation du régime chaviste, visant à isoler Caracas sur la scène internationale. Elle intervient dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes, où les États-Unis cherchent à renforcer leur influence en Amérique latine tout en soutenant l’opposition vénézuélienne.
Les champs obligatoires sont indiqués avec *