Le président américain Donald Trump ressuscite la politique d'interdiction de voyager de son premier mandat, en signant mercredi soir une proclamation qui empêche les personnes originaires d'une douzaine de pays d'entrer aux États-Unis.Les pays concernés sont l'Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l'Érythrée, Haïti, l'Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le YémenEn plus de cette interdiction, qui prendra effet lundi à minuit, des restrictions renforcées seront imposées aux visiteurs en provenance du Burundi, de Cuba, du Laos, de la Sierra Leone, du Togo, du Turkménistan et du Venezuela.
"Je dois agir pour protéger la sécurité nationale et l'intérêt national des États-Unis et de son peuple", a insisté Trump dans sa proclamation.Ce fut l'un des moments les plus chaotiques et les plus confus de sa toute jeune présidence. Les voyageurs originaires de ces pays se sont vu interdire l'accès aux vols à destination des États-Unis ou ont été retenus dans les aéroports américains après l'atterrissage.Il s'agissait d'étudiants et de professeurs, mais aussi d'hommes d'affaires, de touristes et de personnes rendant visite à des amis ou à des membres de leur famille.
Le décret, souvent appelé "interdiction aux musulmans" ou "interdiction de voyager", a été remanié à la suite de contestations judiciaires, jusqu'à ce qu'une version soit confirmée par la Cour suprême en 2018
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