Lors du premier sommet économique de la CEDEAO à Abuja, le président béninois Patrice Talon a livré un discours percutant sur les causes du sous-développement en Afrique. Selon lui, le principal frein au progrès du continent réside dans l’incapacité à concrétiser les idéaux africains. Il a affirmé : « Ce n’est pas la volonté qui nous manque. Mais nous ne parvenons pas à faire aboutir nos idéaux. Notre échec principal, c’est bien notre incapacité à mettre en œuvre notre idéal ».
Talon a pointé du doigt l’ensemble des responsables administratifs et politiques, des chefs d’État aux cadres des ministères, comme étant les principaux obstacles à la mise en œuvre des politiques de développement. Il a dénoncé une administration inefficace qui pousse les citoyens et les entrepreneurs à se tourner vers l’informel pour contourner les lourdeurs bureaucratiques.
Il a également appelé à un « nouveau départ » fondé sur une intégration économique réelle entre les pays de la région, soulignant que malgré le potentiel de complémentarité des économies ouest-africaines, la région reste l’une des moins intégrées au monde2.
Un discours fort, qui semble vouloir réveiller les consciences et inciter à une réforme profonde des pratiques institutionnelles. Si tu veux, je peux t’aider à rédiger un article d’analyse ou un message inspirant à partir de cette intervention.
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