Au Bénin, le gouvernement de la rupture travaille inlassablement pour la réalisation du transport fluvial. En témoigne le projet de mobilité urbaine en cours de préparation avec la Banque Mondiale qui est une grande composante du transport fluvial et ses chenaux jusqu’à la lagune de Porto-Novo.
Des actions en perspective sont en cours pour faciliter la mobilité urbaine au Bénin. Le ministre du cadre de vie et du développement durable en charge des transports rassure de la réalisation du transport fluvial au Bénin, même si ailleurs cela n’est pas encore une réalité.
Il faut rappeler que la mobilité fluviale au Bénin est principalement concentrée autour du lac Nokoué et de la lagune côtière. Elle se caractérise par l’utilisation de barques, pirogues motorisées ou non, pour le transport de personnes et de marchandises. Ces moyens de transport permettent des échanges entre les villages lacustres (comme Ganvié), les marchés de la région de Cotonou et les villages situés de part et d’autre des lacs.
Des initiatives sont également en cours pour développer la mobilité urbaine durable dans la région du Grand Nokoué, avec l’introduction de transport fluvial et routier. Letransport fluvial regorge d’avantages pour les populations et contribue à la réduction de la pollution atmosphérique.
Le gouvernement de la rupture travaille à cet effet . « Aujourd’hui, nous avons un projet de mobilité urbaine en cours de préparation avec la banque mondiale qui est une grande composante du transport fluvial et ses chenaux jusqu’à la lagune de Porto-Novo », a dit le ministre Didier José Tonato.
Selon les explications du ministre, le président Patrice Talon ne ménage aucun effort pour la réussite de ce projet. » Sur instruction du Chef de l’État, nous allons l’étendre et nous reconnecter au système ouest sur la lagune de Ouidah par le dragage qu’on a à Dandji», informe le ministre Tonato.
En effet, le Bénin dispose des ressources naturelles qui méritent d’être valorisées. » Quand vous allez à la Casa del Papa et vous prenez les voies d’eau pour aller à l’embouchure, vous voyez les mangroves et le paysage. C’est très prisé « , a dit le ministre Didier José Tonato.
Ce mode de transport a été annoncé en Conseil des ministres du 28 février 2024. Le gouvernement informe avoir initié le Projet d’aménagement et de réhabilitation du lac Nokoué et de la lagune de Porto-Novo. Un projet multisectoriel à fort impact environnemental et social, indique le relevé du Conseil des ministres, dont le plan d’action prévoit le développement du transport fluvio-lacustre et lagunaire, le développement et la valorisation des berges et bas-fonds, la promotion des filières halieutiques, de l’écologie et du tourisme. Au terme des études réalisées, il a été retenu de soumettre au financement de partenaires qui accompagnent le gouvernement, le projet prioritaire d’assainissement et de valorisation des plans d’eau, berges et bas-fonds du Grand Nokoué, incluant le segment de la lagune de Djonou au lac Toho à Pahou, pour le développement du transport fluvio-lagunaire. Le développement de ce type de transport permettra au Bénin de rejoindre d’autres villes de l’Afrique en matière de transport fluvial pour décongestionner les artères aux heures de pointe.
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