Prévue le 25 octobre 2025, la scène politique ivoirienne est en ébullition. Lors d'un rassemblement organisé par la Coalition pour une Alternance Pacifique (CAP) à Yopougon, Simone Ehivet, ancienne Première dame et présidente du Mouvement des Générations Capables (MGC), a lancé un appel retentissant en faveur d'une amnistie générale pour permettre à tous les leaders politiques d'être candidats.L'appel de Simone Ehivet intervient dans un contexte marqué par l'exclusion de plusieurs figures politiques majeures de la liste électorale. Parmi elles, Tidjane Thiam, président du Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) et ancien directeur général de Credit Suisse, a été radié du fichier électoral par une décision judiciaire. La cour a estimé qu'il avait perdu sa nationalité ivoirienne en acquérant la nationalité française en 1987, malgré sa renonciation à cette dernière en mars 2025.La CAP, qui regroupe plusieurs partis d'opposition, dont le PDCI, le MGC, le FPI, le Cojep et l'URD, a exprimé son inquiétude quant à l'impartialité de la Commission Électorale Indépendante (CEI). Elle appelle à un dialogue politique inclusif, à l'audit de la liste électorale et à la réintégration des candidats exclus .
Face aux militants des différents mouvements politiques réunis, Charles Blé Goudé, ancien ministre et membre influent de la coalition, a souligné l'importance de l'unité nationale. "Vous êtes tous venus ici avec votre casquette du PDCI, du Cojep, du MGC, du FPI, de l'URD, de l'AIRD, du PIP, et de tous les partis politiques, mais à partir du moment où vous avez franchi ces barrières en ce lieu, vous êtes les enfants de la Côte d'Ivoire."
Simone Ehivet, qui a officialisé sa candidature à la présidentielle en décembre 2024, incarne une volonté de réconciliation nationale. Ayant elle-même bénéficié d'une amnistie en 2018 après une condamnation pour son rôle dans la crise post-électorale de 2010-2011, elle prône une approche inclusive pour éviter de nouvelles tensions politiques.
Les champs obligatoires sont indiqués avec *