il a demandé pardon aux Béninois pour les insuffisances de sa gouvernance, dans un geste rare et salué.
C’est une première depuis son accession au pouvoir en 2016. À l’issue d’une brève interview accordée à la presse nationale, le chef de l’État a livré un message fort, à la fois personnel et institutionnel, qui résonne comme un tournant dans sa communication politique.
« J’ai personnellement le sentiment d’avoir donné le meilleur de moi-même. Je suis allé jusqu’au bout de mes efforts, de mon imagination, de mes réflexions, de tout ce que je possède comme potentiel », a-t-il déclaré avec gravité.Reconnaissant les limites inhérentes à toute œuvre humaine, Patrice Talon a exprimé son humilité en demandant pardon à ses concitoyens :
« N’étant pas Dieu, je demande aux Béninois de me pardonner mes insuffisances », a-t-il confié, avant d’inviter chacun à croire en un destin commun.
Dans un ton résolument tourné vers l’avenir, le président a exhorté les Béninois à garder confiance :
« Je veux leur dire que le meilleur reste à venir. Demain sera encore meilleur qu’aujourd’hui… », a-t-il affirmé avec assurance.Ce moment d’introspection s’est conclu par un bain de foule chaleureux, comme un adieu symbolique à la nation. À la tête du Bénin depuis le 6 avril 2016, Patrice Talon achèvera son second mandat en mai 2026. Fidèle à ses engagements, il a réitéré sa promesse de ne pas briguer un troisième mandat :
« Le pouvoir m’a vieilli… Personne ne va m’attacher au fauteuil présidentiel… », a-t-il lancé, confirmant sa volonté de respecter la Constitution.
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