Ce mardi, la présidence namibienne a annoncé, dans un communiqué, le limogeage de Mac-Albert Hengari avec effet rétroactif au 23 avril, précisant qu’il aurait dû démissionner à cette date.
Les accusations à l’encontre du ministre Hengari sont graves : viol sur une adolescente de 16 ans, corruption et avortement forcé. Selon la presse locale, la jeune fille, aujourd’hui majeure, a déclaré avoir été contrainte par l’ex-ministre non seulement à des rapports sexuels non consentis, mais aussi à avorter, dans un pays où l’avortement reste illégal sauf cas médicaux extrêmesMac-Albert Hengari, nommé ministre en mars 2025 par la présidente Netumbo Nandi-Ndaitwah, n’aura passé qu’un mois au gouvernement. Il perd également son siège de député et toute fonction publique dans l’attente de son procès, prévu le 3 juin 2025.
Cette affaire provoque une vive indignation dans la société namibienne. Le principal parti d’opposition, les Patriotes indépendants pour le changement (IPC), a réagi en dénonçant l’hypocrisie du gouvernement face aux violences basées sur le genre. « Cet épisode montre le gouffre entre les déclarations officielles et la réalité de la protection des femmes dans notre pays », déclare un représentant de l’IPC.
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