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Main tendue à la majorité : Les Démocrates relancent le débat sur l’amnistie des prisonniers politiques

Par LTC Admin - 05/08/2025
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Les Démocrates prêts à retirer leur proposition de loi d’amnistie pour favoriser un consensus politique


Le parti Les Démocrates se dit disposé à retirer sa proposition de loi d’amnistie en faveur des personnalités politiques en conflit avec la justice. Ce revirement stratégique a été annoncé par Nourénou Atchadé, député et deuxième Vice-président du parti, lors d’une rencontre avec les militants et sympathisants à Za-Kpota, dans le département du Zou.sympathisants à Za-Kpota, dans le département du Zou.


À cette occasion, le leader parlementaire a réaffirmé l’engagement de son parti en faveur d’une loi d’amnistie avant la fin du second mandat du président Patrice Talon. Selon lui, les propos du Chef de l’État lors de sa récente rencontre avec la jeunesse laissent entrevoir une ouverture à la réconciliation nationale. « Le président a reconnu que le pardon n’est pas une faute. En tant qu’humain, il peut avoir commis des erreurs et demander pardon au peuple », a-t-il déclaré.Pour faciliter l’émergence d’un texte plus consensuel, Nourénou Atchadé a annoncé que son parti est prêt à retirer la proposition de loi introduite en 2023 à l’Assemblée nationale. « J’interpelle mes collègues de la mouvance : même s’il faut retirer la loi déposée par l’opposition, nous le ferons. Nous nous mettrons ensemble pour élaborer une nouvelle loi qui puisse aider nos camarades en prison ou en exil », a-t-il affirmé.


La proposition initiale, restée sans suite dans les tiroirs du président de l’Assemblée Louis Vlavonou, avait été rejetée en janvier 2024 par la Commission des lois. Lors de la dernière session parlementaire, Nourénou Atchadé avait déjà appelé à sa réactivation.En proposant le retrait du texte, Les Démocrates tendent la main à la majorité présidentielle, à cinq mois des élections législatives prévues pour le 11 janvier 2026. Reste à savoir si cette ouverture sera saisie par les forces politiques en présence au Palais des Gouverneurs.


Pour mémoire, cette loi pourrait bénéficier à plusieurs figures de l’opposition, notamment l’ancienne ministre Reckya Madougou et le professeur Joël Aïvo, condamnés respectivement à 20 et 10 ans de prison par la CRIET. Des opposants en exil pourraient également en profiter.

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