Ancien président du Sénégal depuis plusieurs mois déjà, Macky Sall nourrit désormais l’ambition d’être le dixième dirigeant de la plus grande organisation internationale, ONU. A cet effet, le président tisse discrètement des liens pour accroitre ses chances avant l’annonce de sa candidature officielle. Mais, plusieurs obstacles se dressent sur le chemin de ce dernier.
Macky Sall veut croire en ses chances de succéder à António Guterres à la tête de l’Organisation des Nations Unis. D’après les informations rapportées par AfricaIntelligence, le sujet a été abordé en mars 2025 à l’Élysée, lors d’une discrète rencontre entre Emmanuel Macron et Macky Sall. Mais, d’après la même source, l’idée de candidature au poste de secrétaire général de l’ONU était née du président français. Sans parler directement de ce poste, Macron, avait, dès 2023, discuté des « très belles perspectives de reconversion » dans les organisations internationales qui s’offraient à Sall. Le sujet avait, à l’époque, fait partie d’un éventail d’arguments avancés afin de convaincre le Sénégalais de renoncer à briguer un troisième mandat.
Outre Emmanuel Macron, l’ancien président des États-Unis, Barack Obama et l’ancien président du Conseil européen, Charles Michel ont abordé ce même sujet avec Macky Sall. Même si cette perspective s’est depuis quelque peu estompée dans la tête de ces interlocuteurs occidentaux, Macky Sall continue de croire en ses chances. Pourtant, cela semble être une mission presque impossible.En effet, avant d’accéder au poste de secrétaire général de l’ONU, le candidat nécessite néanmoins l’absence de veto des cinq pays membres du Conseil de sécurité (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et Russie).Hormis la France, Macky Sall tente depuis plusieurs semaines de se rapprocher de l’administration de Donald Trump. Aussi, il travaille parallèlement ses réseaux en Chine, où il envisage de se rendre dans les prochains mois. Selon AfricaIntelligence, Macky Sall multiplie depuis un an les déplacements internationaux en Europe ou aux États-Unis. Il a aussi été reçu en Arabie saoudite, en mars, par le prince héritier et en Afrique du Sud, par le président Cyril Ramaphosa.Hormis la France, Macky Sall tente depuis plusieurs semaines de se rapprocher de l’administration de Donald Trump. Aussi, il travaille parallèlement ses réseaux en Chine, où il envisage de se rendre dans les prochains mois. Selon AfricaIntelligence, Macky Sall multiplie depuis un an les déplacements internationaux en Europe ou aux États-Unis. Il a aussi été reçu en Arabie saoudite, en mars, par le prince héritier et en Afrique du Sud, par le président Cyril Ramaphosa.L’obstacle le plus important à la candidature de Macky Sall au poste de secrétaire général de l’ONU concerne ses relations extrêmement tendues avec ses successeurs à la tête du gouvernement Sénégalais. Or le soutien du pays d’appartenance est une condition essentielle pour concourir à une telle fonction internationale. Ses relations dégradées avec la nouvelle administration fragilisent particulièrement sa candidature aux yeux de plusieurs capitales occidentales pourtant initialement séduites par son profil. Avec ses nombreuses démarchent, si Macky Sall venait à obtenir l’encore très hypothétique soutien de son pays à sa candidature, le scénario serait regardé avec beaucoup plus de sérieux par ses interlocuteurs. La candidature de Macky Sall rencontre aussi une autre difficulté. Le siège de secrétaire général doit théoriquement revenir à une personnalité sud-américaine, conformément à la pratique informelle de rotation géographique, traditionnellement observée par l’institution onusienne. Mais ses proches, qui veulent croire en ses chances, avancent qu’en 2016, déjà, une entorse à cette règle avait été faite avec la nomination d’António Guterres.
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