Dans une allocution d’environ 45 minutés, diffusée sur internet, l’ancien président a indiqué a violemment critiqué le régime de Félix Tshisekedi.
Affirmant vouloir « briser ce long silence« , l’ex-président congolais, s’est posé en sauveur.
« Continuer à me taire m’aurait rendu poursuivable devant le tribunal de l’histoire pour non-assistance à plus de 100 millions de compatriotes en danger », a-t-il ainsi déclaré.
Dans son intervention, il a dénoncé à ce propos une série de « décisions arbitraires », accusant le pouvoir de Kinshasa de « se défausser sur les autres pour justifier » ses « contre-performances ».
« La dictature doit prendre fin et la démocratie, tout comme la bonne gouvernance économique et sociale, doivent être restaurées », a-t-il aussi lancé, sans jamais prononcer le nom de son successeur, Félix Tshisekedi.
En revanche, il s’est livré à un critique acerbe de son pouvoir et de sa gouvernance.
« La RDC est un pays gravement malade », un « État failli, divisé, désintégré, au bord de l’implosion » devenu un « espace de non droit » dans lequel « la volonté du chef de l’État tient désormais lieu de loi suprême », a également ajouté celui-ci.
Sur le plan sécuritaire, l’ancien chef de l’État a jugé la situation actuelle « déliquescente » et reproché à son successeur de s’être détourné « des instruments internationaux » qui étaient à la base de l’architecture de paix et de sécurité qui a permis la stabilité régionale.
Enfin, Joseph Kabila a achevé son discours en appelant à un sursaut patriotique à travers un « pacte citoyen » en 12 points -parmi lesquels arrêter la guerre, neutraliser tous les groupes armés, rétablir les libertés fondamentales ou encore réconcilier les Congolais, qui permettrait de « tirer le pays du gouffre ».
« Chacun doit jouer sa partition. Je m’engage à jouer la mienne », a-t-il conclu.
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