Au Nigeria, deux candidats au pèlerin au Hajj 2025 ont été arrêtés à l’aéroport alors qu’ils s’apprêtaient à embarquer pour l’Arabie Saoudite avec de la cocaïne dans le ventre. L’information a été confirmée ce mercredi par le général Buba Marwa, patron de l’Agence nationale de lutte contre la drogue. Les suspects avaient ingéré les boulettes de drogue dans l’espoir de tromper la vigilance des services de sécurité.
Une opération de surveillance ciblée a permis de les confondre, soulignant une fois encore les méthodes extrêmes utilisées par les réseaux de narcotrafic pour contourner les dispositifs de contrôle. Le Hajj, l’un des plus grands rassemblements religieux au monde, est devenu ces dernières années une aubaine pour les trafiquants, qui y voient une brèche dans le mur sécuritaire.
Et l’affaire ne s’arrête pas là. Selon l’Agence nationale de lutte contre la drogue, certaines femmes impliquées dans des cas similaires ont été utilisées comme « mules » à leur insu. Le scénario est bien rodé. Elles acceptent un financement pour leur voyage, souvent offert par de prétendus bienfaiteurs, et se voient confier un petit colis à remettre à un « parent » à La Mecque. Sans savoir que la drogue est cachée dans la doublure du sac.
Une technique sournoise, qui révèle à quel point les trafiquants n’ont plus de limites pas même celles du sacré.
Alors que des milliers de fidèles se préparent à accomplir ce pilier fondamental de l’islam, les autorités nigérianes redoublent de vigilance.
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