Les 168 parlementaires ont déposé 801 amendements, selon le député Geoffroy Foumboula Libeka. Le rapport final, adopté à la majorité avec seulement 8 voix contre et 3 abstentions, sera transmis à Brice Oligui Nguema, président de la transition, avant d’être discuté en conseil des ministres puis soumis à référendum d’ici fin 2024, en accord avec le calendrier de transition.
Le président de l’Assemblée constituante, Jean-François Ndongou, a salué « plusieurs avancées majeures », notamment le renforcement des droits individuels et la séparation des pouvoirs.
Parmi les réformes proposées, la nouvelle Constitution instaurerait un régime présidentiel sans Premier ministre, limiterait à deux le nombre de mandats de 7 ans pour le président, avec l’obligation d’être né de parents gabonais. Elle consacre également le mariage comme union entre personnes de sexe différent, rend le service militaire obligatoire et confirme le français comme langue officielle du Gabon.
L’assemblée constituante s’inscrit dans le cadre de la transition de deux ans initiée après le coup d’État du 30 août 2023, qui a mis fin au régime d’Ali Bongo Ondimba après des accusations de fraude électorale.
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