La situation s'aggrave au Mozambique. Cela fait deux semaines qu'ont eu lieu les élections générales dans le pays et depuis les résultats se font attendre mais la fraude est largement pointée du doigt. Dans le journal Ngani, on évoque "un consensus croissant" qui se forme autour des allégations de fraude lors de ces élections. L'hebdomadaire abonde, "les seuls qui semblent croire aux résultats sont les autorités électorales et le Frelimo", parti actuellement au pouvoir et cela depuis 50 ans.
Ce scrutin pour élire le président et le Parlement est entaché par des "altérations injustifiées des résultats des élections au niveau des bureaux de vote et des districts", ont estimé les observateurs de l'Union européenne. Au Mozambique, parmi ceux qui critiquent de ces élections, Ngani met en avant dans un article les évêques du pays qui, dans un communiqué publié mardi, ont remis en question la capacité des organes électoraux à certifier les résultats. Mais celui qui est à la tête de l'opposition, qui revendique la victoire face au Frelimo et son président sortant Filipe Nyusi, c'est Venancio Mondlane. Il a déjà appelé à la grève en début de semaine pour dénoncer ces fraudes électorales mais aussi la mort, le week-end dernier, de deux personnes qui lui étaient très proches. Un responsable de l'opposition, Paulo Guambe et son avocat Elvino Dias.
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