L’Algérie a rejoint la liste noire où sont déjà inscrits d’autres pays africains (Angola, Côte d’Ivoire, Kenya, Namibie), alors que le Sénégal et l’Ouganda la quittent.
L’inscription des pays incriminés sur cette liste noire a des conséquences négatives sur les économies et les systèmes financiers (banques, immobilier, enchères). Désormais, les contrôles seront renforcés sur les transactions financières entre ces pays et les Etats membres de l’Union européenne notamment les transferts d’argent des migrants, les échanges commerciaux, les flux d’investissement.
Selon le communiqué de la Commission européenne, l’Algérie présente des « lacunes stratégiques » dans son système de contrôle financier et n’aurait pas respecté les réformes nécessaires pour se conformer aux standards internationaux.
L’Union européenne affiche ainsi sa volonté de lutter contre le blanchiment d’argent en exigeant des pays tiers d’adapter leurs cadres règlementaires à une politique de transparence.
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